La sécurité informatique fait actuellement partie des premiers des soucis des entreprises. Chaque collaborateur au sein de l’entreprise doit alors participer à la sécurisation de ses données. La question qui se pose est alors : est-ce que je peux être celui qui est accusé d’être la source du cyber-attaque de mon entreprise ?
Brève définition du cyber-attaque
Par définition, la cyber-attaque est tout acte, ou toute tentative, d’atteindre à un ou plusieurs systèmes informatiques dans l’objectif d’entreprendre des actions malveillantes. En d’autres termes, les pirates informatiques cherchent à exploiter ou à revendre les données des entreprises pour espionner, saboter, soutirer de l’argent ou tout simplement porter atteinte à l’image de l’entreprise. Une cyber-attaque à donc pour cible les différents matériels informatiques comme les ordinateurs et les serveurs, qu’ils soient en réseau ou isolés, reliés ou non à un réseau Internet. Les équipements périphériques (imprimantes, scanner, …), les différents appareils communicants (tablettes, Smartphones, …) sont aussi des cibles des cyber-attaques.
Petit détour sur le code du travail
Dans le milieu professionnel, il faut toujours prendre le code du travail comme référence. Mais, il n’y a pas beaucoup d’articles qui concerne la cybersécurité ainsi que les obligations des salariés envers ce nouveau problématique de l’ère moderne. Toutefois, il existe quand même la Charte informatique (une annexe du Code du Travail) qui permet à toutes les entreprises de cadrer juridiquement l’utilisation des matériels informatiques et des différents outils de communication. Grâce à l’établissement de cette Charte Informatique, les droits et les obligations des salariés dans le domaine de l’informatique, au sein de l’entreprise, peuvent être parfaitement définis. De ce fait, la protection des réseaux informatiques de l’entreprise est optimisée et les salariés font usage des matériels informatiques de manières raisonnables. Il est même possible d’interdire l’accès à certains sites aux salariés grâce à cette charte. En cas de non respect des articles stipulés dans ce document donc, les salariés peuvent faire objet de licenciement ou de poursuite en justice.
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